top of page
titre-site.png

Dans l’espace public, durant une semaine. Un «atelier» de moulages sommaire est aménagé : de l’argile, du charbon, un brasero, de la cire. Le corps est moulé avec l’argile, la cire est ensuite fondue et coulée dans ces moules. Les fragments de corps obtenus, déposés au sol, forment un chemin de cailloux blancs parcourant l’extérieur et l’intérieur de l’église.

Le dernier jour, chaque élément est mis à feu et ainsi, disparaît.

 

C’est l’expérience d’une relation entre un espace, un temps, des matières et un corps. Dans une tentative de figer le temps, les mêmes gestes répétés inlassablement donnent naissance à des fossiles. Le corps se démultiplie, se fragmente, et se sème pour ne pas se perdre. Il s’écrit dans l’espace, laisse les indices d’un par- cours accidenté, dessine une ligne de vie. Refusant de se résigner à la disparition, il met en scène son archéologie future.

 

Performance/installation réalisée dans le cadre du Festival Art/terre 2012 à Comines-Warneton.

bottom of page